Signs of Occupancy
Une première visite du bâtiment, organisée par les architectes durant une après-midi de fin d’été, fut accompagnée du va-et-vient des nouveaux habitants en train de s’approprier des lieux, des aperçus furtifs par des portes entrouvertes de la vie qui commence à se mettre en place, et des différents sons qui animent la cour, véritable coeur du bâtiment. Cela évoque une certaine forme de neutralité en architecture manifestée par des formes d’occupation de cette structure primaire, prête à accueillir l’expression de l’identité de chaque habitant. Et nous rappelle des réflexions qu’Alison et Peter Smithson avaient publiées dans l’article «Signs of Occupancy»,où ils parlaient d’une architecture «qui se laisse ouverte à l’interprétation – voire la suggère – sans être elle-même changée» et décrivaient la «maison idéale» comme «celle qu’on peut s’approprier sans rien altérer».

Isabel Concheireo in “Formes d’appropriation, Geistlich Areal, Logements au Rietpark, Schlieren, 2017-2020, E2A“, in: Faces, No. 78, 2020, pp 44-46.

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